L’homme qui tua Don Quichotte
Réalisateur
Terry Gilliam
Avec
Jonathan Pryce et Adam Driver
Genre
Aventure, Fantastique, Drame
Date de sortie
19 mai 2018
Synopsis
Toby, un jeune réalisateur de pub cynique et désabusé, se retrouve pris au piège des folles illusions d’un vieux cordonnier espagnol convaincu d’être Don Quichotte. Embarqué dans une folle aventure de plus en plus surréaliste, Toby se retrouve confronté aux conséquences tragiques d’un film qu’il a réalisé au temps de sa jeunesse idéaliste: ce film d’étudiant adapté de Cervantès a changé pour toujours les rêves et les espoirs de tout un petit village espagnol. Toby saura-t-il se racheter et retrouver un peu d’humanité? Don Quichotte survivra-t-il à sa folie? Ou l’amour triomphera-t-il de tout?
Notre avis
Le film en lui-même est une aventure de tournage, sachant que le sujet du film lui-même en est une.
Bon, le film est dédié à Jean Rochefort qui avait commencé le tournage mais pas pu l’achever.
Le film est lui-même l’histoire du tournage d’un film sur Don Quichotte en Espagne, et le réalisateur avait filmé, pour la fin de ses études, un court métrage sur Don Quichotte avec les gens du coin.
Donc, le film va et vient entre le tournage du nouveau film, les problèmes avec le producteur, l’ancien film, les habitants du village où avait été tourné le premier film, les visions de Don Quichotte, on est sans arrêt entre rêve et réalité, aujourd’hui, autrefois, avec beaucoup de bonheur et de rebondissements.
Don Quichotte est plus vrai que nature, complètement délirant, mais tellement juste.
Les paysages espagnols sont grandioses, même si on se retrouve parfois en pleine décharge moderne, ou en plein désert…
Les costumes d’époque sont d’époque, fastueux pour la fête ou miteux pour les pauvres paysans.
Les gags sont excellents, j’ai particulièrement aimé la scène avec le livre que veut lire Sancho Panza, ce qui fait hurler de rire Don Quichotte, car évidemment son valet ne sait pas lire, encore moins en anglais, et il devra se contenter des images ; bien sûr en fait le valet n’est autre que le metteur en scène qui sait très bien lire !
Caricature du milieu du cinéma et des rapports avec le producteur, les soucis de financement, la pub, la mafia…Les filles sont belles, pour les principales, il y a quelques laiderons, mais très perverses ou exploitées.
Le film est assez long, mais on ne s’ennuie pas, on reconnaît quand même le style Monty Python.
A voir !!!