La Flor
Réalisateur de La Flor
Mariano Llinas
Casting
Avec Elisa Carricajo, Valeria Correa, Pilar Gamboa, Laura Paredes
Genre
Romance, Drame, Musical, Espionnage
Date de sortie
6 mars 2019
Synopsis
Film argentin très long (plus de 13 heures) en six épisodes. Chaque épisode correspond à un genre cinématographique. J’ai vu le troisième qui est un film d’espionnage et le quatrième qui est une mise en abîme du cinéma (une histoire de film sur les arbres). Ne pas avoir vu les épisodes précédents ne m’a pas gênée pour suivre. Je suis restée presque 4 heures en salle !
Notre avis
Le film d’espionnage est un film sur une tueuse à gages, travaillant dans le monde entier. C’est un film net, froid, aux cadrages serrés, humour noir, cadence rythmée, Laura Paredes y jour le rôle principal, les 4 actrices alternent dans les rôles principaux selon les épisodes. Le film est sobre par les costumes, les décors, la mise en scène. Une succession d’assassinats, puis on entre dans le cœur de l’administration qui commandite tous ces crimes. Le film est en espagnol, argentin, on comprend donc mieux que l’espagnol del Reino trop rapide et inaudible.
Le deuxième film est très atypique. C’est un tournage de film, les quatre actrices y jouent, puis survient une nouvelle productrice et le film dérive vers un autre sujet : les arbres.Toutes ces images d’arbres sont magnifiques, c’est le printemps, la floraison, beaucoup de poésie et toujours de l’humour. La caricature de la productrice, le milieu du cinéma, le script écrit au fur et à mesure. Plein de trouvailles et surtout les sorcières !!!!!Symbole féministe par excellence.
Une certaine lenteur avec des scènes qui peuvent durer plus que l’on aurait pensé, sans ennuyer toutefois. Un final drôlissime avec une énigme …
Ces actrices sont géniales et le film a été fait pour elles. La Flor n’est pas intestinale, pas de déformation professionnelle, mais la nature, les arbres en fleurs, que c’est beau !
Très intéressant et régénérant, bravo l’humour argentin, mais long, prenez le temps, ça vaut le coup !
Christine SALAVERT-GRIZET